L'eau de mer circule dans un réseau de bassins et de canaux jusqu'à l'oeillet (le dernier bassin) où le sel se cristallise sous l'action conjuguée du sel et du vent.
Le sel marin raffiné fait l'objet d'un process de fabrication industriel. Récoltés par des machines, les grains de sel sont ensuite lavés, séchés et broyés.
Essentiellement constitué de chlorure de sodium, le sel raffiné est souvent artificiellement enrichi en iode et en fluor.
Au contraire, le sel marin non raffiné est garanti sans traitement ni adjonction.
Il recèle alors les élément vitaux indispensables au bon équilibre de l'organisme.
Il est notamment source d'oligo-éléments et de sels minéraux, dont en particulier le calcium et le magnésium.
En trop grande dose, le sel contribue à augmenter la tension artérielle. Un apport de 2 g par jour serait suffisant, mais la consommation est en général très supérieure à ce minimum (9 à 10 g/jour en moyenne en 2001 en France).
L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments(AFSSA) a recommandé (janvier 2002) de réduire de 20 % en 5 ans l’apport en sel dans l’alimentation, pour limiter l’apport moyen en sel à 7 à 8 g/jour et par habitant, contre 9 à 10 g/jour en moyenne, voire beaucoup plus : 15% de la population française consomment plus de 15 grammes de sel par jour (sel de table et sel déjà contenu dans les aliments).
À noter que la part la plus importante des apports sodés dans les pays développés se trouve dans les aliments préparés ce qui rend indispensable la collaboration de l'industrie alimentaire pour essayer d'en réduire la teneur en sel.
Actuellement en France, l'excès de sel serait responsable, selon les travaux du professeur Pierre Meneton, chercheur à l’Inserm, de 25 000 décès par an en France et de 75 000 accidents cardiovasculaires, parhypertension. Ce constat et sa connexion avec les pratiques de l'industrie agroalimentaire lui valurent un procès en diffamation de la part du Comité des Salines de France, où il fut relaxé.